Scolaire

« Bibles » & personnages

P’tite intro

J’aime ça parce que…

A chaque domaine son petit plus.

Dans le scolaire, c’est le cahier des charges que j’aime bien. Travailler avec des contraintes spécifiques m’oblige à réfléchir autrement, et renforce (parfois!) ma créativité.

Personnages avec particularités pré-définies, situations, nombre de signes, voire même – on parle de manuels scolaires pour de jeunes Allemands qui apprennent notre langue – vocabulaire imposé : un travail qui n’est pas sans rappeler celui des scénaristes TV.

Un boulot qui me plairait bien, aussi…

A ce jour, j’ai publié chez Klett (D-Stuttgart) sous mon vrai nom huit romans pour ados, ainsi que deux B.D.. Il s’agit d’histoires que les jeunes Allemands qui apprennent le français au collège lisent pendant les cours. Autant dire que ces histoires ont intérêt à intéresser les collégiens, si on veut qu’ils les lisent avec plaisir jusqu’au bout, et qu’ils aient de bonnes notes !

Dans le contexte très particulier de l’édition scolaire, je suis libre de mes sujets, et relativement de la façon dont je les traite, par contre, j’ai un cahier des charges strict par rapport au niveau de langue que je peux manier. Tout tourne autour du « Cadre européen commun de référence», ce qui signifie concrètement que je ne peux utiliser que le vocabulaire déjà connu des élèves allemands.

 J’ai pour cela un fichier spécial à ma disposition, chaque mot qui n’est pas dans ce fichier doit être annoté en bas de page. Il en va bien évidemment de même pour toute la grammaire, où je ne peux utiliser que les phénomènes grammaticaux sinon maîtrisés, au moins connus. C’est un travail particulièrement intéressant justement en raison de ces contraintes: je dois faire le mieux possible avec relativement peu de moyens. Par contre, je ne peux pas déployer entièrement ma plume, raison pour laquelle j’appelle ces romans mes « petites choses ». Voici quatre exemples.

Deux de ces romans sont publiés en France par Maison des Langues, éditions spécialisées en FLE (Français langue étrangère).

 

« Mercredi après-midi.
Je suis dans ma chambre.
Seule.
Il pleut.
Ma vie est une tragédie. »

Les Crucs

Elise n’en peut plus. Que son père se soit remarié, passe encore. En plus, Nacima est plutôt sympa, et elle cuisine super bien. Mais pourquoi, pourquoi fallait-il qu’elle amène son FILS dans l’histoire ?! Medhi, ce nain de 3 ans ½ qui fait craquer tout le monde, même le père d’Elise. Mais commun une chose aussi petite peut elle autant vous gâcher l’existence ?

Une histoire de famille recomposée, avec des réveils qui volent, un chat Banane, des copines qui trahissent, et des pères Noël qui disparaissent puis réapparaissent…

– OUI ! C’est ça ! T’as une voix de fille ! s’écrient Kader et Rémi en même temps.
– Et pour un garçon, c’est bizarre. C’est pas grave, mais c’est bizarre, conclut Vivi.

42!

Simon ne comprend plus rien. Toutes ses chaussettes sont trouées, ses chaussures ont l’air de rapetisser chaque jour, sa mère soupire, sa sœur hurle dès qu’il l’approche, son père le regarde en souriant, sa copine Vivi le…

Sans parler d’Océane qui le regarde en rigolant, de ses meilleurs amis qui ne comprennent rien, et de toutes ces choses qui se brisent dès qu’il les regarde.

Mais quel est cet étrange phénomène qui semble s’être emparé de son corps ?

Heureusement, Mamita est là pour donner le mode d’emploi de ce corps qui l’effraie…

An Binh se rebelle

An Binh a 14 ans et vit à Paris. Sa vie ? Un grand écart entre la culture d’origine de ses parents, et celle de son pays, la France.

Mais comment satisfaire tout le monde dans deux univers a priori incompatibles ? Et d’ailleurs, faut-il vraiment satisfaire tout le monde, ou vaut-il mieux chercher à déjà se satisfaire soi-même ?

Avec l’aide de son frère Max et de ses amis musiciens et rebelles, An Binh va réussir l’impossible : amener ses parents traditionnels à un concert de rock ! Une histoire de double culture

« Beaucoup de gens ont préféré quitter leur pays. Mais ils étaient pauvres, très pauvres. Je veux dire, quand on quitte son pays parce qu’on a peur, ou qu’on est pauvre, ce n’est pas comme pour partir en vacances. »

Les perles de Pyla

Mais qui veut la mort des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon ? Qui empoisonne les naissains, met le feu à la Maison de l’huître, et verse de la nicotine dans l’eau ? Un serial-killer de l’huître ? Si seulement les adultes étaient compétents pour chasser le criminel ! Mais on ne peut pas compter sur eux. Heureusement, Emilie et son frère Louis, aidé de leurs amis Nanou et Greg, prennent les choses en main. Leur suspect ? Le vieux Justinou. C’est vrai qu’il est bizarre, Justinou…

Un roman policier, rien de moins, qui devait se dérouler à Bordeaux et environs afin de faire découvrir la beauté de notre pays aux collégiens allemands !

– Alors? C’est bien la dinophysis?

– Non. Non, pas du tout.

– Ah bon? Alors… C’est quoi?

Le scientifique se gratte la tête, l’air inquiet.

– Ce n’est pas la dinophysis. C’est un empoisonnement.

Les B.D.: un travail d’équipe

“Bisous mortels”

J’aurais adoré savoir dessiner. Ceci-dit, j’aime beaucoup le travail avec ceux et celles qui savent faire.

Ici: Manboou.

Mortels bisous » raconte l’histoire d’un jeune vampire qui veut devenir végétarien après avoir lu « Twilight »...

“Le robot”

J’aime le découpage des planches, mon côté cinéphile peut-être, je « vois » l’histoire se dérouler en plans.

Toujours avec Manboou.

« Le robot », raconte comment deux garçons qui ont créé un robot-sosie parfait pour vider le lave-vaisselle à leur place, se retrouvent confrontés à une espionne d’envergure internationale

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